
Aux premiers regards, on pourrait dire que l’appartement d’Émilie Bonaventure ressemble à celui d’une collectionneuse. Mais l’adjectif qui lui convient le mieux c’est surtout amoureuse. Une passionnée éprise de mise en scène qui orchestre son intérieur au fil de ses rencontres. Ces mille et un trésors qui l’entourent et l’inspirent au quotidien sont autant de souvenirs qui racontent son parcours. Une chaise de 1987 signée Rei Kawakubo débusquée dans une vente, une des boîtes à hosties chinées et transformées en sucrier pour le restaurant Frenchie de Covent Garden, une bougie Fornasetti ornée d’une bouche rouge comme un éternel baiser… « Ici, il n’y a pas un objet avec lequel je n’ai une histoire. Ils représentent tous la mémoire d’un moment » avoue-t-elle.