Cassandre Montoriol

Quelle est la date de création et l’histoire du sac «Marché» ?

Le sac «Marché» a été présenté à l’occasion de la Pré-collection Automne 2013 et disponible en Boutique depuis le mois de juin 2013.

Né de la volonté de créer un sac emblématique, intemporel et fonctionnel. Grâce à ses différentes combinaisons de matières et de couleurs, il peut être aussi considéré comme un accessoire très « edgy », très mode … Ses lignes architecturales l’inscrivent bien dans les codes esthétiques et artistiques de la Maison Nina Ricci. Les détails de ce sac traduisent également l’élégance féminine, le chic parisien et l’ultra-féminité qui sont perçues également comme des valeurs inhérentes à la marque : pièces métalliques exclusives et luxueuses, effets délicats de courbes et drapés subtils. Le Marché est la rencontre entre la création parisienne et le savoir-faire maroquinier italien.

Pourquoi ce nom ?

De Portobello Road à Meatpacking en passant par le Marché Saint-Honoré, ce sac moderne et urbain est l’accessoire parfait pour arpenter les marchés du monde entier !

Quelle est la femme qui le porte ?

Du fait de son look, de son double-porté et des variantes de matières et couleurs proposées chaque saison, le Marché s’adresse à toutes les cultures et toutes les générations. Il est aussi attractif dans sa version en veau classique mélangé au suède que dans des versions plus audacieuses comme les cuirs précieux, multicolores, ou les mélanges de matières. Le Marché est destiné à une femme élégante et féminine, à l’écoute de la mode, sensible à l’univers du luxe, à la qualité, et au savoir-faire italien.

Quel est son histoire et pourquoi ce nom ?

Entretien avec Eric Reinhardt , extrait du livre Christian Louboutin (2011) aux éditions Rizzoli Flammarion.

« C’était au départ une évocation d’Irma la douce, un film que j’aime beaucoup où Shirley MacLaine joue le rôle d’une prostituée au grand cœur dans les années cinquante, et dans lequel elle porte un béret et des escarpins. Ce nom évoque pour moi Paris, le cinéma, la prostituée des années cinquante avec son escarpin verni. Mais en même temps le « Pigalle » est très différent de celui que j’avais vu sur une prostituée de la Foire du Trône alors que je devais avoir treize ans, et qui faisait très « cinquante », très Kim Novak, parce qu’il était moins haut et qu’il avait un talon beaucoup plus conique.»